Né à Toulouse le 30 novembre 1819, décédé à Montpellier le 4 novembre 1885.

"Toulousain comme Cazeneuve, mais son ainé de vingt ans, Auguste Lassaigne était lui même l'élève d'un autre physicien de Toulouse, nommé Casimir Belmas. Faisant mentir le proverbe, Lassaigne fut vraiment prophète en son pays. Il débuta très jeune sur la scène du célèbre théâtre de la Cité des Violettes et son succès ne se démentit jamais lors de ses passages ultérieurs dans sa ville natale. En mai 1846, sous son prénom d'Auguste, il donnait des séances très suivies de prestidigitation, de ventriloquie et de projections dans la salle Philharmonique de Toulouse qu'il avait louée. D'un physique agréable, barbe et cheveux frisés, très adroit opérateur, un grand charme se dégageait de sa personne et de son élocution. Doué d'esprit d'à-propos, on allait "le voir" mais aussi "l'entendre". Son tour de prédilection était alors celui des bocaux de poissons qui avait fait le succès de Philippe quelques années auparavant. Un peu plus tard, en association avec de Linski, il se produisait dans un théâtre de Bordeaux en compagnie de sa jeune épouse, Prudence Bernard, de Bazas, dans une scène de "somnambulisme magnétique" qu'il présenta également au théâtre de la salle Bonne-Nouvelle qu'avait fait construire Philippe à Paris, et dont l'Illustration du 9 février 1850 donnait le compte rendu..."

Source : extrait d'un livre de Roger Barbaud

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